L’évènement est organisé en commun par Swissbau et constructionsuisse, l’organisation faîtière de l’industrie du bâtiment en Suisse qui compte plus de 70 associations professionnelles affiliées. La manifestation sera axée surtout sur la question actuelle de la densification et de la démolition-reconstruction.
Inauguration officielle
Construction de remplacement: quelles sont les alternatives?
Date: mardi 21 janvier 2014, de 10 h à 12 h
Lieu: halle 1.0 sud (Swissbau Focus)
L’industrie suisse du bâtiment a beaucoup contribué ces dernières années à la stabilité de l’économie suisse. Hans Killer, président de constructionsuisse, déclare à ce sujet: «Avec plus de 500 000 emplois et un chiffre d’affaires de près de 58 milliards de francs, notre secteur représente un pilier central de l’économie suisse.»
La citation
«L’industrie du bâtiment a de bonnes raisons de se présenter avec assurance à l’occasion d’un grand salon comme Swissbau et d’attirer l’attention sur ses réalisations et ses succès.»
Hans Killer, conseiller national, président de constructionsuisse
Importance économique
La construction de logements reste un moteur important. D’après des chiffres récents, près de 75000 sont en construction dans tout le pays, parmi lesquels 40 000 à 45 000 logements neufs sont achevés chaque année. Le niveau constamment élevé de l’investissement dans la construction de logements est une des raisons qui expliquent l’augmentation du taux de propriétaires dans la plupart des cantons. Contrairement aux autres secteurs économiques, l’industrie suisse du bâtiment réalise toujours des chiffres d’affaires record. Cela profite au secteur principal de la construction, au second œuvre, à toute la branche de la planification et aux innombrables sous-traitants.
Le sujet de la construction de remplacement
Lors de la cérémonie d’ouverture, différents intervenants de renom se pencheront sur la question de savoir quels bâtiments ont une valeur culturelle et méritent d’être protégés et lesquels non. Depuis peu, des maîtres d’ouvrage, investisseurs et groupes d’intérêt s’intéressent de plus en plus au sujet de la reconstruction. Cette question a longtemps eu mauvaise presse parce qu’on s’exposait au reproche de vouloir, en démolissant et reconstruisant, optimiser le rendement financier des terrains. Dans de nombreux cas, on peut toutefois prouver que des reconstructions peuvent contribuer à un bilan énergétique global positif. Les bâtiments disposant d’un équipement moderne nécessitent souvent de 50 à 60 % d’énergie en moins pour le chauffage et l’eau chaude que les vieux bâtiments.
On peut aussi mettre en avant le principe reconnu de l’aménagement du territoire qui consiste à mieux utiliser les surfaces et zones de construction existantes. De tels projets permettent de mieux exploiter les réserves disponibles. Des effets importants de densification peuvent être atteints grâce à la construction de remplacement. Des recherches effectuées dans le canton de Zurich le démontrent par des faits: grâce aux reconstructions, on a pu remplacer en moyenne un logement existant par deux nouveaux. Concernant la surface habitable, l’effet de densification est même encore plus marqué: à partir d’un mètre carré de surface habitable, on en a obtenu trois. De plus en plus à l’avenir, la construction signifiera: construire, agrandir, surélever, densifier, démolir et reconstruire.